Le début du livre de Berechit (La Genèse) nous conte les origines de l’humanité. On y voit des choses difficiles comme, entre autres, le premier crime de l’humanité (Kain qui tue son frère Abel), le récit du déluge et celui de la tour de Babel.
Ces trois générations sont présentées dans le midrash comme étant celles qui correspondent aux trois comportements décrits par le premier verset des Psaumes (chapitre 1, verset 1) qui nous dit : « Ashré aïch… », « Heureux l’homme qui ne marche pas dans le chemin des méchants, qui ne se tient pas sur la route des fauteurs et qui ne s’assoit pas à l’assemblée des moqueurs ». Les trois termes désignent ces trois générations, lesquelles correspondent aux trois choses (selon les Pirke Avoth), qui font « sortir l’homme de ce monde » : la jalousie, la concupiscence – le désir, et la recherche des honneurs.
Le comble de la jalousie a été incarné par Kaïn qui finit par tuer son propre frère. Le comble du désir a été incarné par la génération du déluge qui désirait toute forme de plaisir, sans satiété. Quant à celui de la recherche des honneurs, il a été incarné par la génération de Babel qui voulait « atteindre le ciel pour détrôner D.ieu ».
La recherche de ces trois travers est ainsi extrêmement dangereuse pour l’homme.
On pourrait se demander si notre génération ne correspond pas à celle du déluge, avec la recherche effrénée des désirs qui la caractérise… La génération d’aujourd’hui veut « tout, tout de suite ». Toujours insatisfaits, toujours plus exigeants, les hommes de notre temps ne cherchent qu’à profiter, qu’à jouir, qu’à dépasser les limites de la possession.
On peut donc imaginer que s’il n’y a pas un revirement rapide de la situation, la fin de cette génération pourrait être proche et fatale…
Heureusement que la torah elle-même nous préconise une solution, qui est celle de la Téchouva.
En effet, le repentir qui caractérise l’homme est un changement radical de cap qui le met à l’abri de tous les dangers. Cette Téchouva n’est pas impossible, il est toujours temps de la faire, peut-être même que maintenant il serait urgent de la faire !
Notre propos consiste donc à attirer l’attention de chacun d’entre nous sur un « réveil » nécessaire pour une prise de conscience et un avenir serein pour toute notre génération.
Chabat chalom à tous !