Nous sommes dans une semaine qui nous interpelle par la proximité de deux hillouloth : celle de Rabbi Meir baal Haness (hier) et celle de Rabbi Shimon bar Yohai (dimanche).
Rabbi Meir baal Haness, connu pour son immense piété et sa connaissance de la Torah, était un homme très proche du peuple. Il avait notamment la préoccupation de renforcer les couples afin qu’ils trouvent et gardent leur harmonie.
A plusieurs reprises, il sut mettre de coté le kavod dû à sa condition de Rav pour réconcilier un couple.
Je voudrais retenir cette leçon à l’occasion de sa hilloula : un grand Rav se doit d’être attentif aux petites choses. Non pas que le chalom baith (la paix des foyers) en soit une, c’est au contraire ce qu’il y a de plus important. Créer l’harmonie dans un foyer ne signifie pas seulement “bien s’entendre” mais créer l’intimité dans laquelle les enfants pourront s’épanouir sans avoir à chercher ailleurs affection, sérénité et assurance.
Un couple équilibré, c’est la garantie d’une famille dont les enfants le sont aussi : la meilleure façon de préparer l’avenir.
Quand à Rabbi Shimon bar Yohai – dont la hilloula célébrée dans le monde entier annonce la fin du deuil des élèves de Rabbi Akiva – il va devenir à son tour l’un des élèves de ce maître qui, loin de se décourager de la perte de ses 24.000 élèves, va créer une Yéshiva dans le sud d’Israël.
Le mérite de ses efforts exceptionnels donnera notamment naissance à ses 2 tsadikim.
On peut donc retenir en conclusion que dans chaque épreuve de la vie, il ne faut jamais se décourager.
Si on a prié, recommençons et prions encore. Si on espère et que la solution n’est pas venue, continuons d’espérer.
Comme dit le verset : « Espère en D.ieu, renforce ton cœur et espère en D.ieu »
Chabat chalom