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No Comments

  1. Joel

    Bonsoir kamonia,
    Essayer de désactiver votre anti virus (avast) pendant que vous téléchargez le chiour.
    J ai fait l essai avec d autres chiourim et ça fonctionne.
    N oubliez pas de remettre l’antivirus ensuite.
    Bien à vous

  2. kamonia

    Merci bcp Joel, j’ai pu récupérer le cours en désactivant Avast et autres proxy…

  3. Joel

    Shalom Rav,
    Une petite question concernant le Molad et Rosh ‘hodech :
    Pour le mois de Adar II de 2011, on a annoncé la naissance du mois après le molad.
    Je m’explique, le molad était vendredi 4 mars 2011 à 0h et 7 ‘halakim. L’annonce a été faite le samedi 5 Mars. Rosh ‘hodesh n’étant annoncé que pour le 6 et 7 mars. Est-ce que cette situation est exceptionnelle (le molad avant shabbat mevare’him et rosh ‘hodesh 2 jour apres le molad)? Ou est-ce normal ? Pourquoi rosh ‘hodesh n’est il pas « institué » juste après le molad ?

    Merci pour la qualité des chiourim et pour le temps que vous nous consacrez.

    PS : si la réponse est dans votre chiour, indiquez moi le, je serais plus attentif la prochaine fois.

  4. David

    Bonjour Rav,

    Merci pour tout ces cours que j’ecoute avec grande assuidite!
    Cependant, j’ai du m’arreter au debut de ce cours car generalement vous avez une tres grande precision dans vos arguments mais dans celui la vous n’avez pas affrondi la question avec un physicien.

    Vous parter du postula (qui n’a pas de source dans la physique) que pour parler de relativite il faut parler d’infini.

    Cela est faux, dans les principes de newton, on parle toujours de referenciel quel que soit l’espace (voiture, espace, terrestre etc).
    Le principal de referenciel a un sens dans tout les cas.

    Immaginez 2 personne dans une salle qui bougent et tourne l’un autour de l’autre. Si je place une camera sur la premiere personne j’aurai l’impression que c’est l’autre qui tourne autour de lui et pareil dans l’autre cas.

    Ce que j’essaie de dire cest que la question de referentiel na jamais fait intervenir la notion d’infini et c’est domage de vous entendre essayer de contredire la theorie d’enstein a la legere.

    Un eleve tres assidue et tres reconnaissant pour tous vos cours

    David

  5. Rav Binyamin Wattenberg Author

    A Joel:
    oui, cela arrive, le molad correspond à la réalité astronomique, mais le mois (hébraïque) n’en est qu’une approximation. Si une révolution lunaire ne correspondait qu’à 29j et 12h, c’eût été simple à gérer; 6 mois hasserim pour 6 mois meléim et c’est tout, mais les 793 ‘halakim qui s’additionnent perturbent un peu tout. Il peut y avoir jusqu’à 2 jours de décalage. Je crois en avoir parlé dans le cours, mais je ne saurais dire précisément à quel moment. Peut-être que j’en ai parlé après la fin du cours et ça n’a pas été enregistré.
    En fait ce qui importe est d’annoncer le mois avant Rosh Hodesh (pour les prières), mais si le molad tombe vendredi et R”H dimanche, on n’avance pas l’annonce du mois au shabbat précédent.

  6. Rav Binyamin Wattenberg Author

    A David:
    Bonjour,
    Je vous remercie pour vos compliments et votre écoute assidue de mes cours postés sur ce site.

    J’en suis d’autant plus navré de savoir que j’ai pu vous bouleverser par cette phrase à tel point que vous vous sentîtes obligé d’interrompre votre écoute.

    Néanmoins il me semble qu’il y a là un malentendu (ou alors un mal-entendu) ; vous parlez de la théorie de la relativité et affirmez qu’elle n’est pas dépendante de la limitation de l’espace.
    Mais ceci n’est pas ce que je disais.

    Je citais un livre qui citait Einstein disant que l’existence même de la discussion (entre Ptolémée et Copernic) n’a pas de sens car lorsque nous considérons deux boules dans un univers INFINI, il est impossible de savoir laquelle bouge et laquelle est fixe.
    En effet, tout dépendra du référentiel que l’on choisira, mais on pourrait tout aussi bien dire l’inverse.

    Ecoutez bien vers la minute 6’33’’ (sur l’enregistrement que j’ai -sur le site, je ne sais pas à quelle minute), le raisonnement cité se basait sur le fait que l’univers est infini. (en reprécisant –vers 6’47’’- que c’est du moins la présentation de l’argument d’Einstein dans le livre dont je parlais.)

    Aussi, je rebondissais sur cette idée en disant que si cela dépend de la non-limitation de l’univers, encore faut-il tenir compte du fait qu’à l’époque on considérait l’univers fini et limité.

    Ainsi, lorsque vous dites « c’est dommage de vous entendre essayer de contredire la théorie d’Einstein à la légère », vous vous méprenez triplement :
    1) Je ne tente pas de contredire sa théorie, car selon ce que je citais, il ne s’agît pas de remettre en cause sa théorie, ce n’est pas directement lié.
    2) Je ne le “contredis” pas à la légère, je dis seulement que son opinion m’est floue et que JE ne comprends pas vraiment ce qu’il dit (7’03’’).
    Pensez-vous sincèrement que je pense pouvoir donner des leçons de physique à Einstein ? ça serait comme vouloir donner des leçons de Talmud à Rabbi Akiva Eiger…
    3) En expliquant qu’à l’époque on concevait un univers fini, je disais que même si Einstein pouvait avoir raison sur ce point, ce n’était pas pour autant une « tfissa » contre Copernic pour qui l’univers est fini, il est donc normal que cette ma’hloket « Ptolémée-Copernic » ait existé.

    Autrement dit, il a peut-être raison par rapport à lui (et à ceux qui optent pour un univers infini), mais il aurait tort par rapport à ceux qui pensent l’univers fini.
    Et là je suis d’accord que l’on peut parler de relativité 🙂

    Mais de votre message il semble que vous ne compreniez l’argument d’Einstein qu’en faisant appel à la théorie de la relativité, or, selon ce que je citais, nul besoin d’y avoir recours.
    Oubliez un instant les grands mots et réfléchissons : on imagine un espace gigantesque, on ne perçoit pas de limite, pas de mur, pas de fin, rien qui puisse indiquer un référentiel quelconque. Dans cet espace, deux objets, tant que je ne vois pas les limites de l’espace, impossible de dire lequel des deux objets bouge et lequel est fixe, tout dépendra de celui que je décide de « fixer » du regard.
    Par contre, si j’aperçois les limites, je me positionne à l’extérieur et je cerne le cadre, là, je sais lequel bouge.
    Ainsi, tant que l’on parle d’un univers infini, impossible donc de s’imaginer en « dehors du cadre », cela ne veut rien dire, il n’y a pas de cadre! Mais si l’univers est fini, même si j’aurais certainement du mal à me poster en spectateur « en dehors de l’univers », il est tout de même licite de se demander quel est l’objet qui se meut (par rapport à un spectateur externe), cela n’est pas absurde de parler d’un objet qui bouge et d’un autre fixe, puisqu’il y a réellement un cadre, même si celui-ci est inaccessible à l’homme, on peut imaginer un spectateur externe.

    Voilà pourquoi je disais que la « taana » d’Einstein –telle qu’elle est citée du moins- est floue et me semble incompréhensible par rapport à et concernant des personnes qui parlent d’un univers fini.
    Mais bien sûr, si je me positionne SUR UN des deux objets, quel que soit celui qui tourne réellement autour de l’autre, j’aurais l’impression que le mien est fixe et que l’autre tourne MEME SI L’UNIVERS EST FINI.

    Pour conclure, j’ajouterais qu’il me semble délicat et difficile de discuter de ce genre de choses par écrit, mais je ne comprends pas trop l’intérêt primordial que vous semblez porter à ce point qui n’est –somme toute- qu’une parenthèse dans ce qui sert de préface au cours. Pourquoi s’arrêter sur une petite parenthèse au point d’en être perturbé de la sorte ? Est-ce si important que cela? Et si jamais je me trompais royalement là-dessus, serait-ce la fin du monde (ou de l’univers 🙂 ) ?

    Voilà, en espérant avoir été assez clair pour cette fois, je tiens à préciser que je n’exclue pas que ma source ne corresponde pas à ce que voulait dire Einstein et qu’en fait, il aurait dit tout autre chose, mais je ne faisais que réagir à l’argument cité en son nom –qui utilisait pour donnée de base l’infinité de l’univers.

  7. David

    Merci bcp pour votre réponse!

    En effet cela parait tres anodin, mais c’est juste un sujet sur lequel énormément de gens font une erreur (Ce ne serait pas exagérer de dire plus de 90%) et j’ai juste été tres surpris de vous entendre comprendre le sujet de cette maniere sachant votre extreme pertinence et le haut niveau de recherche dans les sources de vos cours.
    Mais il s’agit surement d’un malentendu de ma part!

    Ce que j’essayai de dire c’est simplement que, pour reprendre votre exemple, dans le cas ou l’univers serait compris dans une box et qu’on pouvait se situer a l’extérieure pour observer, dans ce cas la AUSSI, il serait faux de dire, c’est la terre qui tourne autour du soleil ou l’inverse.
    En effet, selon ce nouveau révérencielle “MOI” (qui me situe a l’extérieur), la terre tourne autour du soleil. Il ne s’agit, et s’agira JAMAIS d’une vérité absolue (mais TOUJOURS relatif a un révérenciel)
    Donc même si on considère que l’espace est fini, il n’est pas normal que la “ma’hloket « Ptolémée-Copernic »” ait existé, et c’est pour cette raison que je ne comprenais pas votre “floue” sur ce point qui est extrêmement clair.

    Merci dans tout les cas pour votre réponse!!

    David

  8. Joel

    @ Rav Wattenberg,
    Merci pour votre réponse.

    Au sujet de l’univers fini / infini, si j’ai compris ce que j’ai pu lire sur wikipedia :
    L’univers est fini selon modele de Friedman, qui se base sur la relativité générale d’Einstein.
    Dans ce modèle, l’univers n’a pas de frontière et il constitue à lui seul tout TEMPS et tout ESPACE. Dans ce modèle (que j’ai du mal à concevoir avec ma petite tete), je ne vois pas comment/où on peut faire tenir un observateur extérieur 😉

    Pour ceux que ça intéresse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Univers_fini_de_Friedmann

    Bien à vous.
    Joël

    PS : je crois que je vais prendre 2 doliprane et aller me coucher !

  9. Rav Binyamin Wattenberg Author

    Je ne crois pas que cet “univers fini” soit unanimement suivi, à ma connaissance, la majorité des cosmologues penche pour un univers INFINI.
    Ceci étant, à mon très très humble avis, tout étrange que puisse paraître le modèle de Friedman, il me semble “infiniment” plus sensé.

    Néanmoins, sa conception d’un univers fini ne portera pas à conséquence dans notre débat, car il n’est licite d’imaginer un observateur extérieur à l’univers (même si c’est un endroit inaccessible à l’homme) que dans la mesure où cet endroit existe physiquement, or selon Friedman, malgré que l’univers soit fini, il ne s’étend pas sur un espace extérieur à lui, en fait l’espace serait en expansion sur un vide de matière et de temps, donc sur ce qui n’existe pas avant d’être “envahi” par notre univers.
    Il devient donc irréel de dire que “par rapport à un observateur extérieur” il y a un référentiel. Car il n’y a pas d’extérieur possible.
    Autrement dit, même si l’univers est fini (en mode Friedman), cela ne veut pas dire qu’il l’est par rapport à l’extérieur.

    J’ajoute encore une fois que ce n’était qu’une petite parenthèse dans ce qui était l’introduction du cours et que je ne suis pas spécialiste en la matière.
    Ainsi, ceux qui souhaiteraient approfondir ce point pourraient certainement trouver mieux que moi pour le faire.

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